African Studies Quarterly, special issue febr. 2018, 17, 4, pp 1-4, open access
Note de lecture, Faustin Ekollo
Avril 2019
Cet article est l’introduction d’un numéro spécial qui comprend plusieurs articles, tous en libre accès. Nous attirons spécialement l’attention des lecteurs sur l’article de Dong Niu qui, en plus d’un travail absolument impressionnant d’exhaustivité, présente l’originalité d’analyser la situation de la très importante communauté africaine dans la grande place commerçante de Ghangzhou (alias Canton, une des cinq villes chinoises de plus de 20 MM d’habitants, avec Shanghai, Chongqin, Hangzhou et Beijin) en termes de passage, et non en termes d’immigration, avec des explications prenant en compte le droit chinois (national et local) des étrangers et les motivations et perspectives de ces communautés africaines. Xiatangxi, le quartier africain de Ghangzhou, compte entre 200.000 et 220.000 habitants et est internationalement connu depuis la couverture médiatique internationale massive des émeutes raciales de 2009 dans le Chocolate city. Cette ville est au centre d’une mégalopole comprenant plusieurs villes de plus de 5 MM, ainsi que Shenzhen (12 MM), la ville jumelle de Hong Kong, sans compter le voisinage de Macao. On y parle davantage cantonais que mandarin. Cette zone, la Rivière des perles, possède la tradition financière et économique la plus intense et la plus ancienne de chine. C’est depuis plus les VIII-IXe siècles une région particulièrement cosmopolite ; et, historiquement, Singapour est considéréecomme sa projection à l’étranger.
Les auteurs comprennent deux africains, un européen et deux chinois ; les autres articles sont :
Tag – China’s Chocolate Cities- communauté africaine de Ghangzhou – immigré africains enChine- africains à Canton
Résumé – Etude de l’immigration africaine en Chine dans une perspective dynamique
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Publié in France Ohada droit, notes de lecture, avril 2019