Qui sommes-nous ?

 

Ce site ne vend rien et ce n’est pas un  site de consultations juridiques. Il ne sert de publicité directe ou indirecte à aucun organisme, ni institution (à l’exception timide de Alaistithmarfi Muritania – Investir en Mauritanie). Il ne vise même pas à la défense ou à la promotion d’un système juridique.

Son unique élément idéologique et son invariant, c’est une recherche féroce mais durable d’une utilité africaine, à travers la vulgarisation de documents juridiques de  qualité scientifique.

Certes, ce site réunit aussi des intérêts (sans conflits connus) et des affinités. Ainsi, plusieurs de ses membres, professionnels ou chercheurs du droit (et parfois des chiffres), de diverses nationalités et cultures, sont passés par Nice. Plusieurs sont par ailleurs membres de(s) l’association(s)  Alaistithmar fi Muritania – Investir en Mauritanie ; et cette association est également membre du site, spécialement dans le cadre de l’animation de la rubrique de l’actualité juridique mauritanienne. La qualité du site, par la force des choses donne un supplément de notoriété à leurs études.

Mais, il s’agit essentiellement, il faut le redire, d’un groupe qui a accepté de travailler dans des conditions de qualité et de permanence susceptibles de rendre service aux dirigeants, professionnels et étudiants,  africains surtout, mais aussi francophones en général, dans des conditions d’intelligibilité, d’accessibilité et d’opérationnalité incomparables.

Ce service hérite de débats et d’essais qui remontent à plusieurs années. De plus, on peut repêcher quelques influences qui ont servi de déclic, à l’époque des supports-papier : les listes cosmopolites de lecture des enseignants et chercheurs du Trinity College, Cambridge, le souvenir de la liste de lecture de la Faculté de droit de Nice, avec vingt ans de succès. Mais l’un des membres du site insiste sur la source de vocation qu’aura constitué, à l’époque, la bibliothèque bilingue de l’Université de Yaoundé, faisant se côtoyer le recueil Dalloz ou la Gazette du Palais avec la Modern Law Review ou la Harvard Law Review,l’encyclopédie Universalis et l’Encyclopedia  Britannica !

Désormais, via internet avant tout, les membres du groupe recherchent en permanence,  à travers revues, livres, thèses, sources institutionnelles internationales ou nationales et contacts  personnels, un maximum de matériau en open access, si possible commenté.  

Le groupe s’aide aussi de toutes les ressources de la legaltech et autres outils d’intelligence artificielle pour fournir des éléments intéressant les africains à partir de plusieurs langues d’Europe occidentale, mais aussi d’aires linguistiques comme le chinois, le russe et  l’arabe, pour le moment.    

Il s’agit donc d’un site absolument unique.

La préparation du site a impliqué l’analyse d’une vingtaine de veilles ou de bibliographies juridiques, certaines parmi les plus prestigieuses du monde : Law Library of Congress(and Global Legal Monitor), bibliographie de la  CNUDCI, liste des dépouillements de Cujas, Travaux du FMI, Liste des dépouillements de Max Planck Institute of International Law, bibliographie du Leiden Journal of International Law, Bibliographie des revues juridiques de Cambridge, Ohada.com et Ohada.Org, Kenya Law, veille juridique de Faculty of Law-University of Delhi, Bibliographie de Cornell Law Review, bibliographie des revues juridiques d’Oxford, bibliographie de RTD Civ., liste de Chinalawinfo, WestLaw-NexisLexis, Base Dialnet (pour le monde hispanique).

A l’exception des listes des deux sites Ohada (.com et .org) et de Kenya Law qui sont encore très modestes, ces supports n’ont manifestement pas pour objectif les lecteurs africains. Ils sont de surcroît peu intelligibles, voire indigestes, pour quiconque n’est pas chercheur ou enseignant. Deux listes peuvent à l’extrême rigueur intéresser nombre de lecteurs africains, avec de sérieux bémols :

Law Library of Congress & Global Legal Monitor sont souvent de qualité à peine passable avec des sources difficilement exploitables ;
la bibliographie de la  CNUDCI, formidable d’exhaustivité,  mais ne comprend  pratiquement pas de ressources en libre accès, ni de notes ou de commentaires.

Malgré l’extrême modestie de ses moyens, le site France Ohada Droit couvre des sources plurilingues d’au moins quatre continents. Pour chaque cycle semestriel, environ 300 revues sont dépouillées (au moins par titres de couverture), dont le tiers en open access.  Environ 15% des références retenus sont l’objet d’une NDLR ou d’une note de lecture plus consistante, avec le lecteur africain ou francophone à l’esprit et un taux de fraicheur comparable à celui des veilles des organismes onusiens !

Bien sûr, il y a des comptes rendus d’ouvrages ou de colloques. Dans l’ancienne version du site, un compte rendu personnalisé de Maître Patricia SUID sur un symposium marseillais de l’Ohada avait suscité plus de 10.000 clics, record absolu du site et chiffre impressionnant pour tout site juridique !

On aura terminé en indiquant que, de temps à autre, des articles de fond sont publiés.